LARGUÉ PAR LE VENT

 

LARGUÉ PAR LE VENT

25 juin 2010, 10:45

JE ME SUIS TREMPÉ PAR LE VENT ,

ET TOI LE VENT , TU TE TROMPES DE MOI ,

CE N'EST PAS LA BONNE SAISON .

JE SUIS L'ÉTÉ DU L'UNIVERS ,

JE SUIS LA RÉCOLTE DU MIELS À CETTE SAISON ,

JE SUIS L'ESPOIR ET UNE SOURIRE DES PAUVRES GENS .

RAPPELS TOI !

CE N'EST PAS TA BONNE PÉRIODE

TU NE DOIS PAS JOUER LE ROI .

TU AS SOUFFLES PLUSIEURS MOIS ,

J'AVAIS PERDU MA BALANCE , JAMAIS LA FOI .

JE MAINTIENS TOUJOURS DEBOUT ,

COMME UNE CIBOULETTE DES ALPES FLEXIBLE ,

TOUT LES ÉPIES SE REGARDENT EN HAUT ,

COMME TOUJOURS JAMAIS PLUS BAS,

ILS SE BALANCENT DANS LES AIRS ,

PARFOIS À GAUCHE PARFOIS À DROIT ,

UNE VICTOIRE COMME UN SIGNE , POUR MOI

À MON SUPPORTE DU MON ÉGARD,

QUE J'ESTIME , J' AVAIS RAISON .

JE DÉCRETS MA VICTOIRE , SURE CHAQUE ROSE ET PÉTALE ,

REPOSE UN CŒUR D'UN MÉTAL ,

UNE PREUVE QUE JE TÉMOINS ,

JE TE CHALLENGE CHALLENGE POUR DEMAIN .

JE SUIS DE RETOUR A NEW YORK ,

AU PREMIER JOUR DE MON JUGEMENT .

JE SUIS À 42 nd ST , J' ALLÉ RENTRÉ EN PAIX CHEZ MOI ,

JE PRENAIS LE TRAIN CE JOUR LÀ ,

RIEN QUE T ' ENFUIR TOI LE VENT ,

TU ME POUSSAS SI VIOLANT ,

TU M'AS LARGUÉ ENCORE UNE FOIS ,

TOUT À COUP,

JE ME TROUVE CHEZ TOI , PORTANT MES ROSES

TE DEMANDÉ DU MA PART MES PERDANTS ,

TOI LA TEMPÊTE TOI LE VENT .

TU TE TROMPES ENCORE CETTE FOIS ,

J ' EN AI MARE ! J'EN AI MARE ! JE NE PEUX PLUS,

TU M’ AGACES , TU ME LES CASSES ,

TU 'AGIS COMME UN DICTATEUR ,

TU SOUFFLES TOUJOURS PLUS FORT

DANS MES OREILLES J'ENTENDS TES CRIS ,

J’ EN PEUX PLUS TE SUPPORTÉ .

TU M'ARRACHES TOUT L'AMOUR

QUE JE GARDAIS DANS MON CŒUR ,

ET MON ESPOIR S'EN VOLENT

CETTE FOIS POUR TOUJOURS ,

À L'EXIL QUE JE SERAI BANNIE ,

REMPARE À MA SOLITUDE ,

SOUS UN AGAVE DE L'ESPOIR

EN DESSOUS QUE JE ME REPOSE ,

JUSQU'AU MATIN SANS BOUGÉ ,

NI BOIRE NI MANGÉ

JE CREVAIS DU FROID .

TOI LE ROI TOI LE VENT,

TU TREMPES DU MOI Et DE SAISON .

TES PAROLES TRÈS FROIDS .

MAIS CET LUMIÈRE QUI BRIE

ME RÉVEILLA DANS LA NUIT

C’EST LE SOLEIL QUI ME SOURIT

ME NOURRIR “ UN JUBILER “ ,

ET UNE HALÈNE D'ODEUR DE FOINS

QUI JAILLISSE DU CENTRAL PARK ,

ET LES CRIS DES OISEAUX

ME CHANTAIENT COMME CADEAU .

J' ÉTAIS ÉBLOUIE ET RAVIE ,

DE FÊTÉ MA BELLE JOURNÉE .

JE DANSAIS AVEC LES ARBRES .

ET TOI L' ORAGE,

TU RECOMMENCES AVEC TONER ET BRUIT .

CETTE FOIS , JE M'EN FUIT

JE VAIS M'EN ALLÉ, DE TROUVÉ

UN PAYS DU POÉSIE,

N'A PAS D'ORAGE ET LA PLUIE ,

M ‘AGACERA PLUS MES BELLES JOURNÉES

M 'EN ARRACHERA PLUS L 'AMOUR DES ARBRES ,

ET J 'EN SERAI PLUS DÉPRIMÉ ,

JE ME LIONS PLUS LOIN QUE LE CIEL

AU BONHEUR POUR TOUJOURS ,

.JE M'ABRITERA DANS LE CALME,

GARDÉ MA SOLITUDE AU FINAL ,

TOUTES SOUVENIRS , JE VAIS ÉCRIT

MES HISTOIRES DANS UN JOURNAL ,

JE VAIS BIEN LES RÉDIGÉS

A CHAQUE DÉTAIL DE MA TRAGÉDIE

AVEC UN ARTE ET POÉSIE

AVEC UN TITRE BIEN ÉCRIT

BYE BYE MR, LE VENT ,

JE ME REPOSE DANS L’UNIVERS

JUSQU'AU JOUR DE MON JUGEMENT

AVEC MA FEMME PEGGY ...

                                              LARGUÉ PAR LE VENT 25 Juin 2010, 13:45